Depuis 200 ans, près de 3 000 brise-lames, de longs troncs en chêne, protègent Saint-Malo contre les assauts de la mer. Mais, beaucoup d’entre eux sont à remplacer, usés par le temps et les éléments. Ce chantier historique captive les Malouins et de manière plus générale les Bretons car tous ont des souvenirs d’enfance liés à la présence de ces vieux troncs plantés le long de la digue. Alors, lorsque le maire de Saint-Malo parle de détruire les brise-lames remplacés, un vent de révolte se lève.