L’Australie a érigé plusieurs centres de détention aux alentours de Sydney, mais aussi à l’étranger, comme en Papouasie-Nouvelle-Guinée dans les îles de Manus ou de Nauru. Des demandeurs d’asiles venus d’Indonésie, du Sri Lanka ou de Syrie, fuyant les conditions de vie difficiles de leurs pays, y sont enfermés et se voient interdire l’accès au territoire australien. Méprisés en raison de leur statut, les migrants attendent une décision sur leur sort qui peut prendre jusqu’à plusieurs années. Des voix contestataires comme celles de Nicole, jeune militante pro-réfugiés, ou d’Andrew Jackson, ancien anti-réfugiés ayant changé d’avis, commencent à s’élever dans le pays-forteresse pour aider les exilés. Persuadés que ces centres réputés pour être dispendieux vont fermer, ils continuent de se battre pour offrir un statut et des droits humains aux réfugiés qui perdent espoir.