Assal, Sudi et Roozbeh vivent à Los Angeles au cœur de la plus grande communauté iranienne hors d’Iran. Elles sont journalistes et dans la finance, il est dans le commerce. Démocrates ou Républicains, tous ont un point commun : ils sont nés en Iran et l’ont fui il y a plus de trente ans. Tous ont des histoires singulières jonchées de drames familiaux.
Aujourd’hui, ils essayent depuis Los Angeles de soutenir le soulèvement iranien en cours depuis plusieurs mois, un soulèvement exceptionnel par son ampleur et parce qu’il est d’abord mené par des jeunes femmes.
Le cœur de la « Petite Téhéran » de Los Angeles vit plus que jamais au rythme iranien : nuit et jour, elle en prend même les couleurs sur ses murs. Leur vie quotidienne est rythmée par des actions de tous ordres : sensibilisation politique au plus haut niveau, diffusion d’informations sur tous les supports d’information et réseaux sociaux, organisation d’événements... Nous allons montrer comment les destinées particulières de ces exilés s’inscrivent pleinement dans ce nouveau mouvement.