Ils ont entre 10 et 18 ans, forment des gangs ultra-violents qui terrorisent les quartiers populaires d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. On les appelle les “microbes”. Ils sont apparus suite à la crise post-électorale de 2010, quand des milices les ont utilisés comme petites mains. Pour les autorités, il s’agit aujourd’hui d’endiguer une épidémie, en urgence, sans chercher à comprendre comment ces mineurs ont pu en arriver à ce niveau de violence. Quelques associations tentent cependant de briser cette spirale de violence, et de redonner une chance à ces enfants pestiférés. Mais comment les aider, avant qu’ils n’entrent, abîmés, dans l’âge adulte ?