Face à la violence qui a frappé les personnes atteintes d’albinisme en Tanzanie depuis une dizaine d’années, le gouvernement a voulu protéger les enfants albinos en les envoyant dans des centres jusque-là réservés aux malvoyants et malentendants. Il s’agissait de leur sauver la vie. Mais cette « solution » provisoire s’éternise alors que la violence a considérablement diminué en Tanzanie, notamment grâce aux campagnes de sensibilisation menées par des activistes. Ces enfants albinos continuent de vivre dans des camps, à l’écart de la société, à cause de la couleur de leur peau. Notre équipe a réussi à passer quelques jours avec ces gosses souvent abandonnés, qui rêvent de revivre avec leurs familles.